Tai Chi Chuan


La pratique du Tai Chi Chuan est centrée autour de « la forme » une longue séquence de mouvements codifiés, simulation d'actions de combat à main nue, effectuée seul au rythme lent et régulier d'une respiration profonde. Pour aller plus loin, cette forme peut être complétée par des pratiques avec partenaire et par d'autres formes avec des armes (sabre, épée, bâton) ainsi que d'une forme rapide quand l'unification complète du corps est réalisée.
La signification martiale du geste, peu importante quand au résultat dans la forme lente, est un outil pour cultiver la mobilité du corps et sa capacité d'adaptation afin de garder une relation juste entre soi et l'extérieur, entre la quiétude et la vigilance.
L'approfondissement de cet exercice semble inépuisable, la fluidité du geste délie le corps et les articulations, la pratique régulière renforce les muscles et les tendons, elle tonifie les systèmes vasculaire et respiratoire. Apaisante, elle amène un état d'attention, de présence à soi et d'ouverture au monde. Tout est plein, continu, rond, c'est ce que les classiques de Tai Chi Chuan nomment par « comme un grand fleuve sans fin, ou mouvoir l'énergie comme dérouler le fil de soie du cocon ».
L'absence d'efforts brusques et de tout esprit de compétition le mettent à la portée de tous et à tout âge. La clef de la pratique est la persévérance.

 

Nota sur la prononciation
En pinyin, la transcription internationale du chinois dans notre alphabet, curieusement pour nous français, le son che s'écrit avec la lettre Q, le son t'che avec la lettre J. Bien que Qi et Ji n'ont pas du tout le même sens, nous faisons difficilement la différence entre ces deux sons. Tai Ji Quan se prononce à peu près Taï T'chi Chuan, on voit le plus souvent écrit Tai Chi Chuan et c'est l'orthographe que nous avons retenue. Le mot Qi Gong se prononce Chi Kong, mais plus récent, il est souvent orthographié en pinyin.